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Le danger des bonbons !

mardi 1er novembre 2016, par Amrouche

Les bonbons sont-ils dangereux pour la santé ?
Pour votre santé… évitez de manger trop gras, trop sucré et… #nano !

Une centaine de sucreries contiendraient du dioxyde de titane, possiblement cancérigène…

On savait déjà que manger trop de sucreries n’était pas bon pour la santé. Mais manger des bonbons peut réellement s’avérer dangereux, révèle Le Parisien.

Certaines confiseries contiendraient des nanoparticules, des substances nocives dont le ministère de la Santé cherche à évaluer la dangerosité. D’après une enquête de l’association Agir, plus, une centaine de sucreries destinées aux enfants (chewing-gums, bonbons, chocolats…) contiennent du dioxyde de titane, possiblement cancérigène.

Les bonbons sont-ils dangereux pour la santé ?

Le colorant E171 sur la sellette !

L’additif alimentaire E171 est montré du doigt. C’est un colorant alimentaire à base de dioxyde de titane qui est aujourd’hui très massivement utilisé. Depuis 2006, il a été classé comme possiblement cancérigène pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer.

Début 2015, José Bové avait déjà lancé un appel au boycott des produits contenant ces nanoparticules.

Les ministères de la Santé et de l’Environnement ont demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) de mener sa propre enquête. Une expertise vient d’être lancée afin « d’évaluer les risques d’exposition aux nanomatériaux via la consommation de denrées alimentaires », note Le Parisien.

A l’occasion d’Halloween, Agir pour l’environnementa enquêté pour estimer au mieux la quantité de confiseries contenant des additifs alimentaires susceptibles de contenir des nanoparticules, majoritairement le dioxyde de titane (colorant E171). Le résultat est inquiétant : plus de 100 produits alimentaires destinés aux enfants ont été identifiés dans une quinzaine d’enseignes de supermarchés : bonbons Têtes brulées, Elodie, Fizzy, chewing-gum Airwaves, Hollywood, Freedent, Malabar, confiseries M&M’s, Skittles, gâteaux LU, chocolats Milka, décorations gâteaux Vahiné…

D’après la littérature scientifique, le dioxyde de titane contiendrait aujourd’hui des particules d’un diamètre moyen de 100 à 130 nm, appartenant clairement à l’échelle nanométrique. De fait, des analyses indépendantes publiées en juin par Agir pour l’environnement ont montré que 4 produits alimentaires choisis au hasard contenaient tous des nanoparticules. Ces mesures ont aussi révélé l’ampleur des infractions à la réglementation sur l’étiquetage. Aucun produit alimentaire ne porte la mention [nano] dans la liste des ingrédients, comme l’exige pourtant la réglementation européenne INCO 1169/2011 dès lors qu’une des dimensions d’un matériau produit intentionnellement est de l’ordre de 100nm.

Des scientifiques ont montré que les enfants sont en première ligne : ils consommeraient deux à quatre fois plus de titane que les adultes du fait de leur consommation de sucreries. Sachant que la période d’exposition est capitale pour évaluer les risques et que les enfants sont plus fragiles du fait d’un organisme en plein développement, Agir pour l’Environnement réclame avec force un moratoire sur les nanoparticules qui doit être mis en place de façon urgente, notamment dans les produits alimentaires destinés aux enfants.

L’échelle nanométrique augmente la dangerosité du dioxyde de titane. Les particules de taille extrêmement petite (un milliardième de mètre) ont la capacité de franchir les barrières physiologiques (intestins, cerveau, reins…), de pénétrer dans l’organisme et de s’y accumuler. Des effets toxiques sont documentés : dysfonctionnement de l’ADN, stress oxydatif, réactions inflammatoires, mort des cellules. Classé cancérigène probable 2B par inhalation par le CIRC depuis 2006, l’ANSES a préconisé en 2014 un classement des nanoparticules de dioxyde de titane comme substances dangereuses afin de permettre des mesures de restriction. L’institut sanitaire des Pays-Bas (RIVM) vient d’alerter sur leurs risques pour le foie, les ovaires et les testicules !

« Après le scandale de l’amiante, comment accepter que les enfants soient les cobayes de ces substances dangereuses qui envahissent notre alimentation à notre insu ? N’ayant aucune utilité pour le consommateur tout en leur faisant courir des risques inutiles, un moratoire sur la nano-malbouffe s’impose ! », s’exclame Magali Ringoot, d’Agir pour l’Environnement. « Halloween doit rester une fête… et sans horreurs pour la santé des enfants ! »

Agir pour l’environnement interpelle les industriels afin qu’ils cessent immédiatement d’utiliser du dioxyde de titane, additif qui peut facilement être retiré ou substitué.

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