Nanoparticules : que font-elles dans nos assiettes ?

Une nouvelle étude dévoile la présence de nanoparticules dans certains biscuits, plats préparés et chewing-gums sans qu’elle soit mentionnée sur l’étiquette. D’ailleurs, que font-elles dans nos aliments ? Sont-elles nocives pour la santé ?

Un premier pas vers la transparence :R-Nano

Pour améliorer la traçabllité des nanoparticules, la France a mis en place en janvier 2013 un système de déclaration obligatoire à l’intention des industriels. Son nom : R-Nano.
Le principe est simple : fabricants, importateurs et distributeurs doivent désormais signaler quelles substances à l’état nanoparticulaires sont fabriquées, importées ou distribuées dans l’Hexagone. Si ce projet fait figure de pionnier en Europe, aux côtés d’initiatives similaires en Belgique, au Danemark et en ltalle, il n’en a pas moins ses limites. Ainsi, R-Nano n’oblige pas les industriels à déclarer dans quels produits se trouvent des nanoparticules, mais seulement dans quelles catégories de produits (alimentation, pesticides, papeterie...) ; impossible aussi de connaître la quantité exacte de substances nanoparticulaires concernée. En 2015, les industriels ont déclaré au total 416 000 tonnes de nanoparticules dans le fichier R-Nano...mais l’obligation de déclaration ne concerne que les quantités supérieures à 100 tonnes !

Tellement petites qu’elles se glissent partout

Difficile de savoir quels produits contiennent des nanoparticules. En effet, les industriels ont seulement l’obligation de déclarer dans quels secteurs ils en utilisent. Parmi les catégories de produits les plus concernées, on trouve en tête de liste les pesticides, qui peuvent
contaminer les fruits et les légumes. Les produits en plastique (dont ceux utilisés en cuisine), les vêtements de sport et même les médicaments sont également concernés.